"Je verrai, si tu veux, les pays de la neige,
Ceux où l'astre amoureux dévore et resplendit,
Ceux que heurtent les vents, ceux que la mer assiège,
Ceux où le pôle obscur sous sa glace est maudit.
Nous suivrons du hasard la course vagabonde.
Que m'importe le jour ? que m'importe le monde ?
Je dirai qu'ils sont beaux quand tes yeux l'auront dit.
[...]
Nous marcherons ainsi, ne laissant que notre ombre
Sur cette terre ingrate où les morts ont passé ;
Nous nous parlerons d'eux à l'heure où tout est sombre,
Où tu te plais à suivre un chemin effacé,
A rêver, appuyée aux branches incertaines,
Pleurant, comme Diane au bord de ses fontaines,
Ton amour taciturne et toujours menacé."
A modo nostro ci ritroviamo in queste parole di Vigny. E, forse, anche nelle mie.

Primavera è forse la stagione degli amori, dei nuovi inizi, dell'arrivo della felicità? Oppure si tratta solamente di una fase illusioria che stimola la nostra allergia alla vita?

In che cosa consiste realmente la felicità? La possiamo raggiungere? O forse si tratta di un orizzonte lontano ed illusorio? Ma intanto ci ostiniamo a rincorrerla.

"sotto il peso insistente di un fango insofferente."

Signori e Signore, la Luna, lo spettacolo della Notte.